Made in
La fête foraine comme lieu de mélange d’identité.
Les forains, nomades de leur origine par leur métier, combinent dans leurs manèges et machines à sous des signes égyptiens, des mots espagnols, américains.
On y voit la cohabitation des styles, la beauté métissée, tel un patchwork du manteau d’arlequin.
De cette homogénéisation urbaine, en apparence fortuite, est en réalité voulue,
Une sorte de mouvement de libération ayant pour mot d’ordre « à bas l’identitaire.
Que reste t ‘il lorsque l’on se défait de l’identité le générique.
La ville générique existe aujourd’hui sur tous les continents.
Profondément multiraciale et multiculturelle, elle est bâtie par des nomades, toujours Prêts à bouger.
CAROL RIU